France

Ici, l'actualité du monde des bleus !

Les bleus ont perdu 1-0 contre l'Argentine, il se sont fait surprendre en 1ere mi-temps mais ont largement dominé la 2e mais sans succes.

"J'ai du mal à le croire"


Champion d'Europe 17 ans en 2004, Samir Nasri (photo), né en 1987, a été convoqué pour la première fois de sa jeune carrière en Equipe de France par Raymond Domenech, pour les matches face à la Lituanie et l'Autriche. Evidemment ravi et fier, le milieu de terrain marseillais nous a livré ses premières impressions tout en martelant que le plus dur débutait pour lui.

Samir, quels sont vos premiers mots après l'annonce de la sélection ?
"Je suis vraiment très heureux et même fier d'être appelé en Equipe de France. En plus, cette convocation intervient pour un match très important en Lituanie, qualificatif pour l'Euro 2008. Dans l'optique d'une participation au Championnat d'Europe, il s'agira d'une rencontre déterminante. Cela ne fait que renforcer mon impatience."

Cette liste, l'attendiez-vous particulièrement ?
"J'étais fixé sur les Espoirs, en pensant que je participerais peut-être aux deux prochains matches des Bleuets. En passionné de football, j'ai regardé la télévision pour connaître la liste des Bleus et quand j'ai vu mon nom, j'ai eu un choc. J'étais avec mon père à la maison et j'avais vraiment du mal à le croire."

Dans cette équipe, vous retrouverez quelques visages familiers.
"C'est avec plaisir que je vais à nouveau croiser Karim Benzema, avec qui j'ai fait toutes mes classes en sélections de jeunes. Il n'avait pas pu honorer sa première cape face à la Grèce (1-0) en novembre dernier à cause d'une blessure, alors je suis heureux pour lui. Je retrouve aussi Lassana Diarra que j'ai connu chez les Espoirs et puis il y aura Djibril Cissé, qui évolue avec moi à l'OM."

A 19 ans, comment gérez-vous cette notoriété grandissante et cette arrivée en "A" ?
"Le plus dur commence pour moi. Il ne va pas falloir s'enflammer et garder les pieds sur terre. Je suis un "bosseur" et je vais continuer comme ça, et surtout ne rien changer à mes habitudes. J'ai la chance aussi d'être très bien entouré, notamment par mes parents. J'ai débuté très jeune et j'ai maintenant un peu d'expérience pour gérer ces situations, même si celle-ci est exceptionnelle et un peu inattendue."

Le premier match en Lituanie sera le moment fort de ce rassemblement. A quel type de rencontre vous attendez-vous ?
"Avec l'OM, j'ai joué en Russie et en Ukraine en Coupe d'Europe et je connais l'ambiance des pays de l'Est. Le public va beaucoup pousser et les Lituaniens vont tenter de réaliser l'exploit. J'ai vu quelques images de leur dernier match amical en février face au Mali mais il ne faut pas se baser sur ce résultat (3-1). Cette nation a réussi à obtenir le nul en Italie (1-1) lors de son premier match des éliminatoires, il ne faut pas l'oublier."