Conscient de la bonne période de sa formation, Albert Emon attend une confirmation face à Auxerre. L’entraîneur marseillais évoque aussi la situation de Carrasso et la rapide intégration de Rodriguez.
Albert Emon, l’OM est-il en train de prendre une autre dimension ?
Non. Mais elle ne lâche rien. La confiance nous avait un peu fuis à l’extérieur parce qu’on n’a pas fait de grands matchs et on ne méritait pas de gagner. Mais dans ce championnat, ça va vite. Il ne faut rien lâcher si on veut atteindre nos objectifs. Je pense qu’il y a eu une prise de conscience là-dessus mais maintenant, il faut finaliser à la maison.
Faut-il une gestion particulière des joueurs après la prolongation au Mans et avant de jouer mercredi contre Auxerre ?
La gestion a commencé après le match au Mans et jusqu’à mercredi 17h. Après, ça va continuer parce les matchs s’enchaînent. C’est cette gestion qu’il va falloir mettre en place pour avoir des garçons très frais. Samedi soir, des joueurs sont passés au massage et on a fait le maximum de récupération dans l’avion. Il faut aussi penser aux soins.
Allez-vous faire tourner un peu l’effectif mercredi ?
Tourner ? Quand on regarde bien l’effectif, il y en a trois qui peuvent tourner. Malheureusement, Toifilou nous a manqué au Mans mais il peut revenir dans le groupe très rapidement. On espère dès mercredi. On va discuter avec lui.
Face à Auxerre, le stade Vélodrome sera vide. Est-ce une approche différente qu’à l’ordinaire ?
Je pense déjà qu’il va falloir être plus discret. Même sur la touche. Parce que des fois, on se parle entre nous et on emploie des termes crus. Même moi. Là, il va falloir que j’arrive à me maîtriser…
« On est toujours dans l’obligation de gagner »
Le match amical contre Istres, disputé à huis clos, va-t-il vous aider ?
Il faut surtout se dire qu’il faut faire abstraction de tout ça. Après une victoire contre Saint-Étienne et une victoire à Rennes, il faut confirmer. On est toujours dans l’obligation de gagner.
Un mot sur la rapide adaptation de Julien Rodriguez ?
Ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire. C’est un garçon qui a joué en France très longtemps et qui communique très facilement sur et en dehors du terrain. Il a des qualités et il les exprime. On voit son attitude par rapport à Zubar. Son transfert s’est fait très vite et on l’a fait jouer rapidement. Les matchs se sont enchaînés et on peut dire que son adaptation a été rapide. Je pense que ce garçon a apporté un plus.
Et les hésitations de Carrasso ?
C’est comme ça. Un milieu de terrain peut faire des passes qui arrivent un peu moins. Un attaquant peut perdre confiance devant le but. Carrasso doit se poser les bonnes questions mais il n’y a aucun doute sur sa valeur.